JVC GR DV 2000

Acheté d’occasion en juillet 2002, chez cirque à 1.067 € avec 2 batteries (pas mal) une cassette auto-nettoyante et une prolongation de la garantie de 6 mois, ce camescope valait en avril 2001, 17.000 Frs.

Quels sont ses points forts ?

  • Prise en main facile en mode automatique. En mode manuel, ça se gate un peu malgré un bon nombre de touches. Dis donc Monsieur JVC avec ton pavé de touches sur le coté, ça serait bien qu’elles soient programmables.
  • Entrée Dv : pour recopier sans perte un rushe que j’avais enregistré (par erreur) sur une autre cassette. Un canon MV30 en lecteur, un câble Dv-Dv (mais pas un Dv-Firewire ordinateur) et le JVC enregistreur. Très facile, il suffit de lire les 3 lignes de la notice.
  • Entrées analogiques : pour les reports sur bande Dv de vos vieux rushes analogiques, pour digitaliser en analogique direct sur votre ordinateur, mais aussi pour tracker un bande avec une mire (issue d’un SVCD). J’enregistre toutes mes cassettes avec une mire pour garantir la continuité du time code le long d’un cassette.
  • Mode photo : très facile de basculer du mode photo au mode vidéo grace l’interrupteur situé au dessus. Les photos sont de meilleure qualité en mode XGA largement supérieures à celles que j’obtenais sur le tri-CCD panasonic NV DX 100. Les tirages 10x13 (et non pas 10x15) sur papier argentique selon le procédé Fuji, sont de qualité acceptable. En revanche, mieux vaut choisir un véritable appareil photo digital avec plus de 4.000.000 de pixels si l’on veut retirer en plus grand format ou avoir de belle couleurs.
  • Écran LCD latéral de qualité et de bonne taille
  • Bon capteur de 800.000 pixels qui n’égalera pas cependant la fidelité des nuances d’un tri CCD (La diférence entre un mono CCD et un tri CCD ne s’exprime pas vraiment sur la définition de l’image mais sur la qualité des nuances colorées)

Les points faibles :

  • Moteur bruyant, au point que son bruit passe dans le micro. la prise de son n’est pas géniale en tout cas inférieure à la NV DX 100 de panasonic portant de 4 ans son ainée. Un micro externe peut être connecté en résoudre le problème.
  • Trappe cassette carrément nulle. Elle est située en dessous du camescope et son maniement est trop complexe, une fois sur deux, je décroche la batterie au lieu d’ouvrir la trappe.
  • La caméra manque réellement de largeur de champ en mode vidéo. En mode photo cela s’arrange un peu. Il est certes possible de passer en champ élargi en mode vidéo. Mais on passe d’un mode de prise de vue entrelacé à un mode progressif. Ce qui donne une sensation très désagréable à l’image, dimuné depuis avec l’arivé des écrans LCD. De plus, la passage d’un mode à l’autre n’est aisé. Il faut entrer dans les méandres des menus.
  • Le stabilisateur d’image frise l’inutile (mais ça c’est un point commun à tous les camescopes de toutes les marques, dotés du stabilisateur électronique). Le seul stabilisateur qui fonctionne vraiment est le stabilisateur optique breveté par Canon et que l’on retrouve uniquement que sur les camescopes Canon et Sony en très haut de gamme.
  • La faible sensibilité en ambiance sombre. Problème déjà rencontré sur les tri-CCD, il semble que la course aux pixels se fasse au détriment de la sensiblité. La CCD V 6000, camescope Hi-8 commercialisé il y a plus de 10 ans était plus sensible ...
  • Quand au mode nocturne, seul SONY a su faire un réducteur de bruit digne de ce nom sur les V 5000 et V 6000. Comme sur les autres camescopes, le Dv 2000 produit une image floue et saccadée finalement inexploitable.