Le salon SATIS 2013

Quelques nouvelles de ma visite la semaine dernière au SATIS 2013 qui fête ses 31 ans et dont j’assurais le suivi pour la 22 ème fois ! Il se tient désormais depuis 2012 à la halle Freyssinet entre les gares RER-C d’Austerlitz et de Bibliothèque. J’y suis passé en coup de vent une heure, juste après la débauche du soir.
L’époque de l’analogique en YUV, du βetacam bien meilleur que le Hi-8 et le S-VHS est bien lointaine. Les formats à bande même numériques ont disparu au profit des cartes à mémoire (SD XHC, Compact Flash, PCMCIA, SSD).
Les appareils de prise de vue sont encore plus compact et c’est désormais le boîtier d’appareil photo qui fait désormais souvent office d’appareil de prise de vues animées (et en 4K, 60 images par seconde !)
Quand aux solutions de mélange vidéos événementielles après mes essais à domicile de mélangeurs sous software qui se sont soldés par un fiasco. En effet, un de mes trois camescopes (le JVC) ne sort en Dv qu’en lecture de cassette, les ressources CPU sont épuisées au delà d’un entrée Dv connectée et le problème des câbles Dv de grande longueur est insoluble. Les mélangeurs d’entrée de gamme genre édirol sont en analogique et en SD, il n’y a pas de progrès sensible par rapport à la WJ-AVE5 sortie en 1990 dont la conception remonte à plus de 20 ans !
Les drones arrivent ! Parmi cette multitude de PC dotés de cartes dédiées pour le montage et la multiplication des sources pour les régies (32 voire 48 voies !) - les réalisateurs d’aujourd’hui doivent être des mutants avec un sacré paquet d’yeux - Une nouveauté s’est démarquée sur plusieurs stands : le drone. C’est une sorte d’hélicoptère miniature radiocommandé, il rivalise avec les hélicos taille 1:1 dotés de boules gyrostabilisées Wescam avec un budget bien moindre. On n’est pas au Tour de France et tout le monde n’a pas les moyens d’Euro Média Group (ex-SFP). C’est une technologie prometteuse qui rend les vues aériennes de plus en plus accessibles. Les clubs amateurs de vidéo d’action auront tout intérêt à de s’adosser à un club d’aéromodélisme pour jumeler leur Go-pro avec un hélicoptère à motorisation électrique.
Pour ceux à qui il restait encore un peu encore de temps, il vous restait qu’à faire mumuse avec les dernières caméras broadcast HD en démo et à frimer devant en se prenant pour un cadreur pro en train de filmer un spectacle de qualité.