Les tubes capteur vidéo : principal inconvénient

Quelques vidéastes assez jeunes (moins de 30 ans) cherchent à donner une ambiance rétro (vintage) à leurs créations en appliquant des filtres sur des images initialement tournées en HD ou en UHD dotés de capteur CMOS.

En effet, le rendu d’une scène capturée à l’aide d’un capteur vidéo à tube de type vidicon ou plumbicon n’a rien de commun au rendu que l’on obtient actuellement avec les capteurs CCD ou les capteurs CMOS. Notons que si la plage dynamique (du plus sombre au plus clair) des capteurs CCD est assez réduite et ne dépasse guère celle des tubes d’antan, celle des capteurs CMOS est énorme et permet désormais des profondeurs de noirs assez stupéfiantes.

L’une des premières signatures des tubes imageurs d’antan est cet effet de halo diffus dans l’image et la convergence jamais exacte des teintes (superposition des trois images issues des trois tubes en couleurs primaires rouge vert bleue). L’autre défaut très remarquable, est la rémanence laissée par les sources lumineuses intenses. Cela se manifeste par des traces blanches et rouges que l’on appelle queues de comètes. L’image en illustration est issue d’un show télévisé américain enregistré en 1973 avec l’artiste Roberta Flack. Les lampes à incandescence qui passent devant l’objectif au cours de travelling laissent de belles traces rouges.