Créations TéléVisuelles (CTV)

Un stand avait particulièrement attiré mon attention au salon SATIS 2014, celui de Cinétransfert (http://cinetransfert.fr) PME basée à Dijon. À 38 € TTC les 60 mètres numérisés en HD, pour un report réalisé avec un vrai télécinéma cela était très tentant.

J’ai donc envoyé 2 bobines 60 m puis à la vue des premiers résultats très encourageants, j’ai fait traiter 10 autres bobines de 60m.

J’ai été très satisfait par la qualité de la prestation. À l’écoute attentive de ses clients M. Goudier pourra vous numériser en HD à la cadence et au format de votre choix. Le support sera soit un disque dur (vous pourrez alors bénéficier du plein format au format TIFF sans compression) soit des cartes mémoires type SD-Card (format mp4).

La qualité des images numérisées est stupéfiante avec une finesse du rendu sans commune mesure avec les moyens artisanaux. Vous pouvez juger avec cette prise de vue comparative de l’aéroport de Nice dans les années 60. / !\ La qualité de la numérisation dépend évidemment du support lui-même et des conditions de prises de vue. Dans le cas présent, il s’agit d’une modeste caméra mécanique 8mm Bolex de la fin des années 50 dotée d’un objectif minuscule.

Soucieux de la qualité de son travail, M. Goudier annote sur plusieurs feuillets A4, les différentes anomalies constatées au cours de la numérisation à savoir : sous et sur-expositions, netteté-flous, rayures, poils de la fenêtre prise de vue de la caméra, rupture et recollages éventuels du support, etc ...

Nous émettons le voeux que M. Goudier pourra pérenniser son activité le plus longtemps possible et comme l’indique son slogan : Sauvez vos images avant qu’elles ne disparaissent !

Information : un film argentique tourné en 8 mm ou en super 8 doit être restitué à 18 images par seconde. Pour être compatible, il faut convertir le fichier capturé pour un visionnage compatible avec les normes de télévision qui sont soit de 25 images par seconde dans le reste du monde (zones PAL et SECAM) et 30 images par seconde en Amérique du Nord et au Japon (ex zone NTSC). Pour y parvenir les images numérisées sont dupliquées à raison d’environ 1 sur 3. Cela convient pour un visionnage mais peut s’avérer très problématique pour un traitement ultérieur comme la stabilisation d’image, la réduction de bruit voire une interpolation d’images intermédiaires (avec des algorithmes bien sophistiqués).